jeudi 6 mai 2010
Dans un tripot à Vienne j'ai vu sa trace au tableau
Seigneur dans le quartier des bons voleurs j'aurai voulu passer une heure
C'est le Christ qui monte au ciel parmi les aviateurs
Il détient le record du monde pour la hauteur
Des hélices en forme de croix tournent autour du Golgotha
Maintenant tu marches dans Paris ou New York
De perchoirs d'anges en arrêts d'autobus
L'angoisse de l'amour te serre le gosier
Comme si tu ne devais plus jamais être aimé
Te voici à Rome sous un néflier du Japon
Te voici à Amsterdam avec une fille que tu trouve belle et qui est laide
Tu es à Paris chez le juge d'instruction
Comme un criminel on te met en arrestation
Tu fais de merveilleux voyages avant de t'apercevoir
Que tu bois de cet alcool sans âge et sournois
Tu dors parmi ces fétiches d'Océanie et de Guinée
Qui sont des christs d'une autre contrée
Tu regardes les yeux pleins de larmes ces émigrants
Cet édredon et nos gants ne valent pas leur rêves
Tu es debout devant le zinc d'un bar crapuleux
Tu bois un café à deux sous parmi les malheureux
Tu es la nuit dans un grand hôtel
Ici les femmes ne sont pas méchantes
Même la plus cruelle a fait souffrir son amant
Pitié immense pour les coutures de son ventre
Tu te souviens de l’hôpital le bonheur d’un lit
Des grandes salles des veilleurs de nuit
DE l’éther ou l’on plonge le métal
Dans une foire en Italie tu revois ce grand docteur
Parmi la foule plié sous la douleur
Seigneur j’habite à Zurich près de l’Espagne
Rue d’Alger pas loin du bagne
C’est au dernier au bout de l’escalier
Un tableau noir et de la craie
Ton passeport a expiré passeport russe que tu aimais
Ton ticket est à jeter
Ton voyage est terminé
Tu pars d’ici plus de trace mais sur une affiche je vois ta face
C’est loin d’ici et c’est tout près sur une voie désaffectée
Tu étais docteur tu opérais certains vivaient d’autres mourraient
C’était la guerre la voie rapide comme l’éclair
Coupant les chairs dormantes sous l’éther
La Vie la Mort ce beau mystère
A Budapest j’ai frôlé ta main sur la poignée d’un train et puis plus rien
Dans les bas quartiers j’ai déballé seigneur quelques exemplaires de vos beautés
Certains riaient d’autres pleuraient seigneur ils aiment vos bontés
Je sais ce sont ceux qui sur la croix vous on cloué
CE SONT LES MEME QUI MAINTENANT VONT VOUS LOUER
Au bout du quai tu vois une femme elle te sourit et elle sait
Tu n’oses lui dire mais tu es la vendant de l’or quelques objets
Un message à la radio on massacre sous les tropiques
Ventilateurs en forme de cœurs
La vidéo puis la météo
Tu es sous les ponts au bord du fleuve
Les hommes s’habillent de journaux
Contre le froid ils ont des mots
Une femme est là elle cherche un aviateur
Un cœur pour ses hauteurs
Elle te sourit du fond des yeux elle ne t’a pas reconnu
En équilibre les bras en croix des bras de fer c’était la guerre
Tu l’opérai dans la douleur sous la chaleur au petit bonheur
Dans la foule qui passe je cherche un signe
Elle veut voler je vends mon or contre un raccord
J’habite à Vienne dans un zoo
D’antiques musées me remémorent votre parcours jusqu’à la mort
Je suis vos traces dans une partie du monde protégé
Dans l’Interzone j’ai voyagé avec l’esprit de vous trouver
Un message à la radio votre nom en stéréo
Je suis ces ondes parcours le monde
On dit qu’à Tanger vous avez séjourné
J’ai vu l’hôtel j’ai vu la chambre le lit défait
Sur lequel l’empreinte de votre corps brillait encore
Votre sourire quand vous dormiez s’est décalqué sur l’oreiller
Je n’ai rien pu faire à cet instant que contempler l’image de votre beauté
Je suis sorti d’ici de votre esprit contre quelques billets j’ai eu la clé
Dans votre lit j’ai dormi et près d’un pied j’ai trouvé trois clous que j’ai volés
J’ai rêvé de votre croix d votre peine
Dont on a fait des lois qu’on dit chrétiennes
Je vais par ou vous êtes passé je suis ces routes que vous tracez
Je suis ici incognito plus de message à la radio
Je cherche ta trace prés des consignes
Dans la foule qui passe, je cherche un signe
Tu joue au jeu tu perds ta mise on te retrouve dans une remise
Du fond des malles tu sors des bijoux et de l’or que tu transvase dans des amphores
Dans un bateau le roi des rats perd sa couronne au baccara
Tout l’équipage l’encourage il saute à l’eau il est le roi
Il détient le record du monde pour les profondeurs
De haut en bas il coule sous nos malheurs
Tu étais docteur tu opérai
Tu tranchai dans le vif du sujet
Tes œuvres étaient signées
Quand dans la chair tu traçais
D’étranges cercles qui se refermaient
De belles lignes qui bleuissaient
Elle est immense et elle est blême
Sous sa beauté grande clarté
Je rêve d’elle et puis de toi
De sa beauté zt de ta croix
Je crois rêver je crois aimer
Une fille que j’opérai
Il n’est plus l’heure docteur Schweitzer
Je l’espérai tu es venu me libérer
En peine j’errai dans les faits
Réalité sens consumés d’homicides beautés sur lesquelles je commettais de personnelles apartés
De baroques apostrophes grains de ponctuation
Délicieux démons belle imagination le mal a sa beauté
Faite de métal, pointillés à découper suivant les lignes ne pas déborder des traits
Je suis ici incognito plus de message a la radio
Je cherche ta trace près des consignes
Dans la foule qui passe je cherche un signe.
Il n'est plus l'heure Dr Schweitzer/ApoliRap
Il n'est plus l'heure Dr Schweitzer
Je suis assis au bord de l'océan
Dans un tripot à Vienne j'ai vu sa trace au tableau
Seigneur dans le quartier des bons voleurs j'aurai voulu passer une heure
C'est le Christ qui monte au ciel parmi les aviateurs
Il détient le record du monde pour la hauteur
Des hélices en forme de croix tournent autour du Golgotha
Maintenant tu marches dans Paris ou New York
De perchoirs d'anges en arrêts d'autobus
L'angoisse de l'amour te serre le gosier
Comme si tu ne devais plus jamais être aimé
Te voici à Rome sous un néflier du Japon
Te voici à Amsterdam avec une fille que tu trouve belle et qui est laide
Tu es à Paris chez le juge d'instruction
Comme un criminel on te met en arrestation
Tu fais de merveilleux voyages avant de t'apercevoir
Que tu bois de cet alcool sans âge et sournois
Tu dors parmi ces fétiches d'Océanie et de Guinée
Qui sont des christs d'une autre contrée
Tu regardes les yeux pleins de larmes ces émigrants
Cet édredon et nos gants ne valent pas leur rêves
Tu es debout devant le zinc d'un bar crapuleux
Tu bois un café à deux sous parmi les malheureux
Tu es la nuit dans un grand hôtel
Ici les femmes ne sont pas méchantes
Même la plus cruelle a fait souffrir son amant
Pitié immense pour les coutures de son ventre
Tu te souviens de l’hôpital le bonheur d’un lit
Des grandes salles des veilleurs de nuit
DE l’éther ou l’on plonge le métal
Dans une foire en Italie tu revois ce grand docteur
Parmi la foule plié sous la douleur
Seigneur j’habite à Zurich près de l’Espagne
Rue d’Alger pas loin du bagne
C’est au dernier au bout de l’escalier
Un tableau noir et de la craie
Ton passeport a expiré passeport russe que tu aimais
Ton ticket est à jeter
Ton voyage est terminé
Tu pars d’ici plus de trace mais sur une affiche je vois ta face
C’est loin d’ici et c’est tout près sur une voie désaffectée
Tu étais docteur tu opérais certains vivaient d’autres mourraient
C’était la guerre la voie rapide comme l’éclair
Coupant les chairs dormantes sous l’éther
La Vie la Mort ce beau mystère
A Budapest j’ai frôlé ta main sur la poignée d’un train et puis plus rien
Dans les bas quartiers j’ai déballé seigneur quelques exemplaires de vos beautés
Certains riaient d’autres pleuraient seigneur ils aiment vos bontés
Je sais ce sont ceux qui sur la croix vous on cloué
CE SONT LES MEME QUI MAINTENANT VONT VOUS LOUER
Au bout du quai tu vois une femme elle te sourit et elle sait
Tu n’oses lui dire mais tu es la vendant de l’or quelques objets
Un message à la radio on massacre sous les tropiques
Ventilateurs en forme de cœurs
La vidéo puis la météo
Tu es sous les ponts au bord du fleuve
Les hommes s’habillent de journaux
Contre le froid ils ont des mots
Une femme est là elle cherche un aviateur
Un cœur pour ses hauteurs
Elle te sourit du fond des yeux elle ne t’a pas reconnu
En équilibre les bras en croix des bras de fer c’était la guerre
Tu l’opérai dans la douleur sous la chaleur au petit bonheur
Dans la foule qui passe je cherche un signe
Elle veut voler je vends mon or contre un raccord
J’habite à Vienne dans un zoo
D’antiques musées me remémorent votre parcours jusqu’à la mort
Je suis vos traces dans une partie du monde protégé
Dans l’Interzone j’ai voyagé avec l’esprit de vous trouver
Un message à la radio votre nom en stéréo
Je suis ces ondes parcours le monde
On dit qu’à Tanger vous avez séjourné
J’ai vu l’hôtel j’ai vu la chambre le lit défait
Sur lequel l’empreinte de votre corps brillait encore
Votre sourire quand vous dormiez s’est décalqué sur l’oreiller
Je n’ai rien pu faire à cet instant que contempler l’image de votre beauté
Je suis sorti d’ici de votre esprit contre quelques billets j’ai eu la clé
Dans votre lit j’ai dormi et près d’un pied j’ai trouvé trois clous que j’ai volés
J’ai rêvé de votre croix d votre peine
Dont on a fait des lois qu’on dit chrétiennes
Je vais par ou vous êtes passé je suis ces routes que vous tracez
Je suis ici incognito plus de message à la radio
Je cherche ta trace prés des consignes
Dans la foule qui passe, je cherche un signe
Tu joue au jeu tu perds ta mise on te retrouve dans une remise
Du fond des malles tu sors des bijoux et de l’or que tu transvase dans des amphores
Dans un bateau le roi des rats perd sa couronne au baccara
Tout l’équipage l’encourage il saute à l’eau il est le roi
Il détient le record du monde pour les profondeurs
De haut en bas il coule sous nos malheurs
Tu étais docteur tu opérai
Tu tranchai dans le vif du sujet
Tes œuvres étaient signées
Quand dans la chair tu traçais
D’étranges cercles qui se refermaient
De belles lignes qui bleuissaient
Elle est immense et elle est blême
Sous sa beauté grande clarté
Je rêve d’elle et puis de toi
De sa beauté zt de ta croix
Je crois rêver je crois aimer
Une fille que j’opérai
Il n’est plus l’heure docteur Schweitzer
Je l’espérai tu es venu me libérer
En peine j’errai dans les faits
Réalité sens consumés d’homicides beautés sur lesquelles je commettais de personnelles apartés
De baroques apostrophes grains de ponctuation
Délicieux démons belle imagination le mal a sa beauté
Faite de métal, pointillés à découper suivant les lignes ne pas déborder des traits
Je suis ici incognito plus de message a la radio
Je cherche ta trace près des consignes
Dans la foule qui passe je cherche un signe.